Sondage Express :


Courrier des Amis

Vos idées, votre avis, nous intéressent

Le courrier des Amis     

 

Note de lecture d’Arlette Pragout :

Réforme de l'éducation :

Vaste programme toujours d'actualité !

 

   Entre 1931 et 1932 Paul Faucher, alors responsable de la page consacrée à l'enfance dans la revue " les Nouvelles Littéraires ", sollicita des célébrités en leur soumettant un questionnaire sur l'éducation au sens large.

           De ce questionnaire nous vous offrons quelques lignes et vous invitons à approfondir votre réflexion en découvrant, grâce au fascicule édité par l'Association des Amis du Père Castor sous le titre « l'Éducation, l'homme et l'enfant », les réponses des personnalités interrogées :

           • Dans quelle mesure l'éducation que vous avez reçue a-t-elle satisfait aux besoins de votre esprit, et plus généralement aux exigences de votre nature ?

           • Vous a-t-elle aidé à vous connaître vous même ? a-t-elle favorisé votre vocation ?

           • Croyez-vous à la puissance de l'éducation ?

           • Pensez-vous qu'une réforme de l'éducation peut entraîner la réforme morale de l'homme et partant de la société ?

           • Croyez-vous que l'école utilise au mieux les meilleures années de la jeunesse ? Qu'elle prépare vraiment les enfants à la vie ? Qu'elle transmet réellement une culture générale ?...

           • Connaissez-vous une belle réussite en éducation et voulez-vous nous en parler ?    

           Si le cœur vous en dit… Répondez, comme ont pu le faire, François Mauriac, Jean Giraudoux,, Colette, entre autres, et Sacha Guitry le 17 Mai 1932, dont voici un extrait (Vos réactions seront les bienvenues) :

   « Il ne m'a pas fallu moins de onze collèges pour atteindre, je ne dis pas le baccalauréat, mais l'âge du baccalauréat.

           Etais-je un enfant particulièrement stupide et borné ? Je l'ignore. Mais il est un fait certain, c'est que l'instruction telle qu'elle m'a été proposée à cette époque n'a pas eu le moindre attrait pour moi. Je puis me permettre de dire que, depuis, j'ai rattrapé le temps perdu, et si je suis aujourd'hui convaincu que le travail est la plus merveilleuse, la plus profonde joie de la vie, je dois avouer que personne, jamais, ne me l'avait dit ! »