29 -- La poupée parlante (1979)

Christine possède une poupée dans le mécanisme parlant et casser. Elle charge sa grand-mère de le réparer. Mais c'est sa cousine Claire qui fera parler de nouveau la poupée, mais avec des mots du coeur. La mécanique est cassée pour toujours. Tant mieux.

« Un livre pour grandir » juin 1980

Au moment du départ de sa grand-mère, Christine lui donne sa poupée parlante, Malili dont le mécanisme est cassé. Arrivée chez les cousins de Christine, grand-mère confie la poupée « malade » à Claire qui s'occupe beaucoup d'elle grand-mère rapporte à Christine une poupée « guérie » car sa cousine lui a beaucoup parlé et la aussi très bien écouté. Les images fines et vivantes d'Albertine Deletaille qui mettent en scène de jeu de la poupée disent aussi que l'imagination est plus importante que le mécanisme des jouets sophistiqués.

« Culture et bibliothèque pour tous » mars 80.

 

3 0 -- Un radis rond rose à bout blanc (1980)

Annie sème des radis et s'en va en décidant de ne pas les soigner. Le champ est libre pour les oiseaux, les vers, les escargots et les fleurs sauvages. Mais qu'importe si la petite fille ne récolte qu'un seul radis -- au milieu d'un jardin de fleurs des champs. C'est le vent qui a fait cette farce.

Un très joli album où se respire la fraîcheur et la bonne humeur. À recommander au mois de six ans.

J. Dubois « Francs et Franches camarades »

 

31 -- l'Auto-stop (1981)

Des enfants jouent à l’auto-stop avec une « voiture » faite d'un berceau de poupée et d'une table roulante. Deux registres marqués par le style des illustrations et par le type de caractères employés : la voiture est d'abord conduite par un garçon et nous vivons dans le réel ; puis Anne prend le volant, les caractères deviennent italique et les enfants traversent des paysages variés, font des pique-niques, vont au cirque, tout cela par la magie du verbe d'Anne.

D.E. « Nous voulons lire » octobre 1981.

 

3 2 -- Petit ou grand (1981)

Tout est relatif... Face au soleil et aux étoiles, je suis une petite chose, mais pour le puceron qui se promène sur moi, je suis immense. Et les images montrent bien le rapport des tailles entre la bestiole et les détails du vêtement dans une mise en page intelligemment réalisée. On ne retrouve pas pour rien ou « génériques » Albertine Deletaille et Gérard Franquin, deux des créateurs qui incarnent le mieux la spécificité des albums du père Castor.

« L'École et la Nation » décembre 1981

 

33 -- Au milieu des deux (1984).

Claire a un petit frère et une grande soeur et c'est l'éternel problème de l'enfant du milieu : trop grande pour... Et trop petite pour... Mais papa et maman savent faire comprendre à Claire comme elle a de la chance d'être entre les deux encore juste assez petite est déjà juste assez grande... C'est comme toujours avec Albertine Deletaille plein de tendresse aussi bien dans le thème que dans les dessins.

À recommander au moins de six ans bien que le texte soit trop important pour que l'album soit utilisé par l'enfance seule.

 J. D. « 1, 2, 3, lectures »

 

3 4 -- l'An passé (1985).

L’an passé, le papillon jaune était une chenille velue et verte ; la libellule, une larve au fond de l'eau, la mésange n'était pas encore sortie de son oeuf... Et le bébé ? Où était-il donc ? Un petit album qui dit la vie tout simplement, en jolies images et petits texte piquants.

Bruxelles 17 juin 1985

 

3 5 -- Iac chien de garde. (1987)

Être un jeune chiot choyé par deux petites filles, c'est vraiment un bon départ dans sa vie mais il faut grandir et vivre une douloureuse séparation, s'habituer à une nouvelle vie et cela ne va pas sans incidents, ni sans catastrophes parfois. Dans un récit à la première personne, Iac raconte avec naïveté ses découvertes et ses bêtises et tout ce qu'il a dû « apprendre », bon gré mal gré pour devenir un vrai chien de compagnie. Tendre et malicieux, insupportable désobéissant, il ressemble comme un frère aux gamins de six huit ans qui liront ces aventures dans un texte bref, souvent drôle.

« Bibliothèque pour tous » janvier 88

 

Ce qu'en pense la presse (Suite 3)